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Rencontre avec Louiza

par le 2 Oct, 2015 dans Les rencontres de Sylvie, Nouvelles | 0 commentaire

http://sylvievilla.ch/wp-content/uploads/2015/10/SYLVIE_Louiza_V2.mp4 Louiza est illustratrice indépendante depuis huit ans. Après trois ans à Paris et un court séjour à Vevey, elle vit et travaille à Lausanne, là où elle a étudié le graphisme plus jeune. http://blog.louiza.ch/ Elle a ouvert un blog Oui, féministes pour mettre en avant une pensée positive par rapport au féminisme. Et pour l’actualité électorale, elle a accepté de compter parmi les 10 ambassadrices qui soutiennent Objectif-10, 10 vaudoises pour les fédérales, car elle soutient de manière générale tout projet visant la parité....

Créer des vocations techniques au féminin

par le 1 Oct, 2015 dans Nouvelles | 0 commentaire

De quoi rêvent les filles ? De devenir maîtresse d’école, hôtesse de l’air, danseuse, coiffeuse, chanteuse, vétérinaire. Et pourquoi pas polymécanicienne, électronicienne, informaticienne, cheffe de chantier, architecte, chimiste ou ingénieure ? Parce que malgré quelques progrès, les mentalités n’ont que peu changé sur les métiers que l’on croit réservés aux jeunes filles. Parce que les stéréotypes ont la vie dure et que l’éducation ne favorise pas les vocations techniques au féminin. LYVA, l’entreprise que j’ai récemment créée, se voit confier un mandat dans le cadre du programme #bepog – be part of the game. Soutenu par les cantons membres d’arcjurassien.ch (Berne, Vaud, Neuchâtel et Jura), ce programme comprend un catalogue de mesures pour valoriser l’industrie et ses métiers techniques. Technique au féminin – Ambassadrices pour les plus jeunes est la mesure que je propose et vais mener à bien. Le principe en est relativement simple et ressemble à un mentorat de courte durée. Ambassadrices pour les plus jeunes veut créer une communauté de femmes en développant les contacts sur le terrain, communauté dont les échanges seront prolongés grâce à un groupe LinkedIn. Une journée de développement personnel est réservée pour les ambassadrices, le mardi 27 octobre, à la HE-Arc à Neuchâtel. Il s’agira pour ces femmes actives dans les métiers techniques, d’explorer leurs capacités à communiquer dans leur contexte professionnel, de prendre conscience des compétences qu’elles mobilisent pour atteindre les résultats visés et d’approfondir la technique du feedback de manière constructive. Nous discuterons du cycle féminin et de son intégration consciente, comme nouvelle stratégie au travail. Nous clarifierons les points de repère à transmettre aux jeunes filles. Côté jeunes filles, le programme commencera le vendredi 4 décembre par la visite d’une entreprise technique de la région de Bienne. Nous enchaînerons avec une soirée qui promet d’être animée : Martial Vout nous enseignera une méthode instinctive d’autodéfense. Quant au samedi 5 décembre, dans un cadre privilégié, nous interrogerons ensemble nos points de départ et nos envies, les messages et croyances qui nous ont portés ou qui au contraire nous ont limités. Les binômes seront également formés pour la phase suivante, celle de «Vis ma vie». Sur le principe de l’émission de télévision, «Vis ma vie» se déroulera sur un jour ou plus et permettra à la jeune fille de participer activement à la vie professionnelle de son ambassadrice, sur son lieu de travail. Une expérience qui devrait susciter des vocations. Le programme se terminera le samedi 19 mars 2016 par une matinée de clôture mémorable.   Pour mener à bien ce projet, j’ai besoin de vous, femmes actives professionnellement dans les métiers techniques. Si vous avez une formation dans ce domaine, du CFC au doctorat (formation éventuellement en cours), vous êtes toute désignée. N’hésitez pas à me solliciter pour toute information complémentaire ou pour connaître les conditions d’inscription. Les futures architectes, électroniciennes et autres cheffes de chantier vous remercient par avance. Ce mandat me tient particulièrement à cœur. Durant ces 15 dernières années, j’ai créé des événements et programmes pour encourager les jeunes femmes à s’engager dans des formations et professions techniques et scientifiques. Professeure à l’école d’ingénieur-e-s du Canton de Vaud au début des années 2’000, nommée ensuite Cheffe du département d’électricité et d’informatique, j’ai créé le magazine, puis le site internet « ingénieuse.ch », ainsi que l’Année Préparatoire Future Ingénieure grâce à laquelle plus de 150 jeunes femmes sont aujourd’hui dans l’ingénierie. J’ai également guidé des groupes de futures ingénieures dans des visites d’entreprises, offrant aux participantes l’opportunité de prendre du recul sur leur métier, leur place de femme dans une équipe technique et dans la société. J’ai su me faire accueillir par les CEO des entreprises visitées, par Madame la Conseillère Fédérale Doris Leuthard lors d’un voyage d’études en Chine ou encore par Son Excellence Monsieur Martin Aeschbacher, Ambassadeur de la Confédération suisse au Qatar, Monsieur le Consul Enrico Pianti et Son Excellence Prof. Sheikha Abdulla Al-Misnad, Présidente de l’Université du Qatar, lors d’un voyage d’études au Qatar. Pour tout renseignement complémentaire : Sylvie Villa – LYVA Route du Village 9 1453 Mauborget Tél : 079 249 21 46 e-mail :...

L’amour, vecteur d’intégration intelligente

par le 1 Oct, 2015 dans Nouvelles, Politique | 0 commentaire

En poursuivant mes rencontres, j’ai partagé un moment fort avec Whethee et son époux. Il est issu de deux vieilles familles genevoises, elle est née au Libéria. Ils sont mariés depuis 20 ans, sont les heureux parents de trois enfants. Pourtant, malgré ces 20 années de bonheur, les choses restent compliquées dans le regard des autres. «Quand vous êtes une femme noire qui épouse un Blanc, les gens pensent argent facile, passeport et ciao.» Si la belle-mère de Whethee a tout fait pour qu’elle se sente bien, les choses ont été plus complexes dans la famille africaine où le mariage de Whethee n’est toujours pas considéré comme un vrai mariage. Cette histoire en dit long sur les difficultés d’une intégration réussie. Pourtant, je suis persuadée que des solutions existent pour une intégration intelligente. N’oublions pas que la Suisse a été longtemps une terre d’émigrés. Au XIXème siècle, beaucoup sont partis en Amérique du Nord, en Amérique du Sud. Le mouvement s’est inversé au tournant du XXème siècle. La Suisse s’industrialise et devient prospère. Elle s’équipe, procède à de grands travaux, notamment pour améliorer la traversée des Alpes, le Gothard, le Simplon,… on a alors besoin de la main d’œuvre étrangère. À l’aube de la Première Guerre mondiale, la Suisse compte 15% d’étrangers. Ce qui est considérable pour l’époque. C’est dans l’entre-deux-guerres, alors que l’on craint notamment les retombées de la Révolution bolchévique, qu’apparaît la crainte de la surpopulation étrangère. On se dote d’une loi sur les étrangers, une loi restrictive. L’immigration ne recommence à croître qu’à partir des années cinquante pour atteindre aujourd’hui 23,8%.  Il serait intéressant de procéder à une analyse ADN de grande envergure de la population suisse. On y découvrirait que la plupart d’entre nous ont des origines françaises (c’est mon cas), allemandes, italiennes, et que les Helvètes qui n’auraient que des gênes des Waldstaetten sont une minorité. La Suisse, au cœur de l’Europe, se targue d’être une nation de trois cultures, même quatre avec le romanche. Et quoi qu’on en dise, l’intégration s’est plutôt bien faite chez nous : par le travail, les associations, les clubs sportifs, l’école… et les histoires d’amour, comme celle de Whethee et de son mari. Seul 1 mariage sur 3 implique 2 Suisses, le deuxième se fait entre 1 étranger et 1 Confédéré, le troisième entre deux étrangers. On constate en analysant les résultats de votations ayant un lien avec l’immigration et les populations étrangères que ce sont ceux qui sont le moins en contact avec les étrangers qui en ont le plus peur et que les grandes villes, où les communautés étrangères sont déjà importantes, sont plus ouvertes et moins sujettes au repli. Comment transcender repli et crainte ? Quels remèdes y apporter ? Mon expérience de «permanence (bureau ouvert)» à la Haute École d’Ingénierie et de Gestion du Canton de Vaud (HEIG-VD) m’a démontré que l’écoute est un premier pas important vers la résolution des problèmes. Lors de mes trois premières rencontres spontanées avec les électeurs et électrices dans des cafés-restaurants du Canton, le même constat s’est imposé. Les personnes qui sont dans une situation difficile, celles pour qui chaque centime compte, celles qui vivent en dessous ou à la limite du seuil de pauvreté ne comprennent pas, ne peuvent pas comprendre que des réfugiés ou des demandeurs d’asile soient aidés comme elles ne le seront jamais. Elles ont un sentiment d’injustice, certes, mais elles ont d’abord et surtout l’impression d’être laissées pour compte. S’il est nécessaire de venir en aide à certaines minorités, s’il est vital de corriger certaines inégalités, il vaut aussi la peine d’aller à la rencontre de représentant-e-s de cette majorité qui souffre d’être silencieuse. Le besoin de parler est flagrant, le besoin d’être écouté....

Rencontre avec Jacques et Gilbert

par le 29 Sep, 2015 dans Les rencontres de Sylvie, Nouvelles | 0 commentaire

  Anciens cadres du secteur bancaire, Gilbert et Jacques sont en transition de carrière. Ils ont à cœur de pouvoir apporter leur soutien à la collectivité et se réjouissent de mettre leurs compétences professionnelles au service de l’Etat, après avoir œuvré jusqu’ici dans le privé. Ils témoignent avec objectivité de la longue période de chômage traversée.

Rencontre avec Whethee et Philippe

par le 25 Sep, 2015 dans Les rencontres de Sylvie, Nouvelles | 1 commentaire

  Comme pour bien des rencontres, celle qui fit se croiser les chemins de Whethee et Philippe il y a déjà 21 ans est le fruit de l’improbable. Depuis, ils vivent leur diversité au quotidien avec leurs trois enfants Robin, Isaline et Nayanka, en s’efforçant de promouvoir l’ « être » et non l’ « avoir », en combattant les préjugés.

Si je suis élue à Berne

par le 24 Sep, 2015 dans Nouvelles, Politique | 2 commentaire

Bien chers tous, bien chères toutes, Dans ma première newsletter, je vous disais que si je suis élue à Berne, je ne m’y rendrai pas pour générer une multitude de projets de lois qui viendraient encore compliquer la tâche quotidienne des entrepreneur-e-s, des citoyennes et des citoyens de ce pays. Au contraire, mon vœu va plutôt dans le sens d’un élagage de lois et règlements existants qui sont soit excessivement contraignants, soit qui vont tout simplement à l’encontre du bon sens. Vous trouvez sur mon site un article où je rapporte les propos d’agriculteurs que j’ai eu la joie de rencontrer, illustrant les contraintes qui péjorent la dynamique entrepreneuriale dans l’agriculture. Les accords bilatéraux entre la Suisse et l’Europe ont eu un impact positif pour l’industrie alimentaire en Suisse si l’on considère l’augmentation du montant annuel de produits exportés. Il n’en reste pas moins que le gros des exportations est constitué de produits transformés. La transformation à la ferme constitue un moyen privilégié de valoriser l’agriculture régionale. Mais lorsqu’une activité de transformation de produits agricoles est envisagée, l’Etat veut s’assurer de bien distinguer une activité commerciale d’une activité agricole. Dès lors l’arsenal d’exigences et de contrôles est tel que la plupart des producteurs agricoles renoncent, même lors de la construction de nouvelles exploitations ! Si la famille Guye  produit de la viande de bœuf bio, elle se tourne surtout vers des activités complémentaires relatives aux chevaux, leur passion. Et que dire de l’agrotourisme suisse. Prenons le cas concret de la famille Stähli. La Suisse veut lier l’agrotourisme à l’agriculture : il faut être considéré comme agriculteur pour être autorisé à offrir des prestations d’agrotourisme. Lorsque Christian sera à la retraite, dans cinq ans, il ne sera plus considéré comme agriculteur et ne pourra donc pas continuer à œuvrer dans l’agrotourisme. Gardons le sens de la logique et du concret. Encourageons toutes les initiatives entrepreneuriales qui permettent à des femmes et des hommes de subvenir à leurs besoins. Il y a évidemment d’autres lois et d’autres règlements qu’il faut interroger. Nous en reparlerons, mais peut-être avez-vous, vous aussi des exemples à me donner. Peut-être souhaitez-vous attirer mon attention sur un problème que vous souhaitez que je porte à Berne pour vous. Je vous propose de nous rencontrer. Depuis le 19 septembre et jusqu’au 8 octobre, je sillonne le canton pour aller à votre rencontre. J’invite par ailleurs toutes mes colistières à me rejoindre pour ces échanges. Après Payerne samedi dernier, et Yverdon-les-Bains ce lundi 21 septembre, je serai : Mercredi 30 septembre, de midi à 14 heures, au restaurant Lausanne-Moudon, rue du Tunnel 20, à Lausanne. Le mardi 6 octobre, c’est à l’une des tables du café Bachibouzouk, rue des Jardins 12 à Vevey que je dialoguerai avec la population entre midi à 14 heures. Enfin, le jeudi 8 octobre de 18 à 20 heures, je me rendrai dans le Jura, à l’hôtel de la Truite, Rue de la Poste 4, Le Pont, pour converser avec la population. Toutes ces rencontres seront visibles en live streaming par tous mes « followers » sur Twitter grâce à l’application Periscope. Par ailleurs, si je suis élue à Berne, je m’engage d’ores et déjà à poursuivre ces rencontres en live à travers le canton durant tout mon mandat et ce sur une base mensuelle. Pour parvenir à porter vos voix à Berne, j’ai besoin de votre aide et de votre soutien. Vous pouvez commencer par vous rendre sur ma page communautaire Facebook pour me dire que vous aimez ma démarche. Vous pouvez aussi venir sur mon site personnel pour approfondir le sens de mon engagement. Enfin, le site de LYVA vous en dira davantage sur mon univers professionnel. Je me permettrai de vous revenir dans quelques jours, pas trop souvent rassurez-vous, mais suffisamment pour que le 18 octobre vous puissiez me donner votre voix en toute connaissance de cause. Très cordialement Sylvie Villa PS : Si vous souhaitez prendre connaissance de ma première newsletter, rendez-vous sur mon site personnel en cliquant...