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Alliance du centre et Annonciation

par le 10 Jan, 2017 dans Nouvelles, Politique | 0 commentaire

Une bonne nouvelle. Ce n’est pas ce que nous entendons le plus souvent dans le journal matinal à la radio. Les nouvelles du monde, choisies par les rédactions, sont le plus souvent anxiogènes et font la part belle aux actes de violence et de répression. Pourquoi? Les auditrices et auditeurs sont-ils tellement friands de malheurs? Les bonnes nouvelles ne feraient-elles donc plus recettes? Il y a un peu plus de deux-mille ans, un ange est venu annoncer à Marie une très bonne nouvelle: la venue parmi nous de Dieu fait humain. C’était effectivement une nouvelle importante puisqu’elle a imprimé de manière significative notre société depuis deux millénaires. Et même si les institutions ont parfois failli dans l’expression au quotidien des valeurs apportées par le Christ, les Chrétiennes et les Chrétiens qui se reconnaissent en Lui tentent chaque jour de partager avec leurs semblables ce message d’amour et la solidarité qui devrait unir tous les membres de la famille humaine. Alors à quand la prochaine bonne nouvelle? Quel ange radiophonique va donc venir nous annoncer la naissance d’un monde juste et solidaire? Cela pourrait être par exemple: “Dimanche, les Vaudoises et les Vaudois ont choisi de faire entrer dans leur exécutif une personne de l’Alliance de cinq partis du centre. La population a ainsi montré son attachement à des valeurs éthiques dans lesquelles elle se reconnaît. Elle désire également laisser de la place à une vision nouvelle où la force ne consiste pas à avoir du pouvoir sur, mais du pouvoir avec et qui promeut la responsabilisation de chacun-e dans l’évolution de notre société.” Ce serait là une bonne nouvelle, gage de transformation et de renouveau de notre paysage politique. Gage de réconciliation entre le rejet de plus en plus fort de la politique élitiste et politicienne et le désir d’une société responsable et engagée dans son propre développement. Alors espérons cette bonne nouvelle, comme nous espérons que le message de Paix et d’Amour du Christ, lancé à l’intention de toutes et de tous, sans distinction d’aucune sorte, soit bientôt dans notre société une...

Alliance du centre et Nativité

par le 2 Jan, 2017 dans Nouvelles, Politique | 0 commentaire

“Peut-il venir de Nazareth quelque chose de bon?”. C’est ce que répond Nathanaël à Philippe, dans l’évangile de Jean, lorsque Philippe lui parle de Jésus. Nazareth, visiblement à cette époque sans importance ni légitimité aux yeux de Nathanaël. En est-il ainsi dans notre Canton de Vaud? Quelque chose de bon peut-il venir de la réunion de 5 “petits partis” qui n’ont encore jamais placé un-e candidat-e à l’exécutif cantonal? Peut-on seulement leur faire confiance? En ce temps de Noël où nous fêtons la Nativité du Christ, nous assistons à l’alliance de 5 partis du centre qui se rassemblent dans le désir de susciter l’espoir, la tolérance, le respect, l’engagement et la solidarité responsable. Plutôt que de les traiter avec condescendance, voyons-y une belle image de changement de paradigme et de courage! Osons nous intéresser à celles et ceux dont on ne garde d’habitude qu’un sourire amusé. Elles apportent peut-être à leur tour cette incroyable et improbable force créatrice qui permet de soulever des montagnes. Ils proposent peut-être à leur tour cet espoir d’unification et de fraternité universelle, ce miracle qui en est un uniquement parce que ce qu’il produit dépasse notre entendement. Et osons faire confiance à notre foi, quel que soit le nom que nous lui donnons. Osons faire confiance à ce qui est plus grand que nous, à ce qui émerge de nous lorsque nous abandonnons le mirage des solutions toutes faites. Osons nous ouvrir, pour laisser jaillir la force créatrice qui veille en nous. Osons un monde où, contrairement à celui dans lequel nous vivons, les résultats créés globalement ne sont pas opposés à ce que chacun-e désire individuellement. Et du rassemblement de nos volontés communes, construisons ensemble notre avenir en trouvant des solutions qui soient vivantes et en harmonie avec notre époque. L’alliance du centre inaugurera ses services le 3 janvier au matin par la distribution dans différentes gares du Canton d’un marque-page illustrant le ministère...

Une baguette magique pour davantage d’ouverture et de liberté

par le 17 Oct, 2015 dans Les rencontres de Sylvie, Nouvelles, Politique | 0 commentaire

Lors des rencontres que je vous ai proposées tout au long de ces dernières semaines, j’ai systématiquement posé la même questions à tous mes interlocuteurs et interlocutrices : Si vous aviez une baguette magique, que feriez-vous évoluer en Suisse ? Les réponses sont nombreuses et variées, pourtant deux grandes tendances se dessinent nettement pour davantage d’ouverture et de liberté. Il y a naturellement des graduations sur l’échelle de l’envie d’ouverture. Certain-e-s souhaitent davantage d’ouverture entre Suisses d’abord, vers d’autres cultures ensuite, d’autres que la Suisse soit réellement ouverte à toutes les cultures. Mais l’ouverture commence par une remise en question personnelle et certain-e-s souhaitent des Suisses montrant davantage de curiosité pour l’altérité. Se débarrasser des préjugés est pour d’autres la condition de cette ouverture. Ne pas juger l’autre sans savoir, sans connaître, que ce soit dans le domaine de l’intégration ou de l’égalité homme-femme, c’est aussi la condition pour que l’autre jouisse de davantage de liberté. La liberté est justement le deuxième grand thème concerné par ces coups de baguette magique. Liberté individuelle et collective, liberté d’entreprendre et aussi liberté d’échouer. Une liberté qui commence probablement avec l’expression d’un enthousiasme pour l’insolite et la nouveauté qui ne devraient pas se cantonner aux hautes écoles et à quelques entreprises. Le souhait d’un pays moins conservateur revient à plusieurs reprises. Plus de liberté individuelle aussi. Pouvoir faire ce qu’on veut, sans être entravé par des lois beaucoup trop nombreuses et trop complexes. Plus de liberté encore en développant la culture du risque, notamment dans le domaine de l’entreprise où il devrait être possible d’entreprendre plus aisément, quitte à échouer. Dans ce dernier cas, la culture du risque devrait offrir des possibilités de rebondir. Les préoccupations économiques ne sont pas absentes des préoccupations de celles et ceux à qui j’ai offert cette baguette magique virtuelle. De la volonté d’une assurance maladie moins lourde pour les budgets des familles à la garantie d’un emploi pour tout le monde et passant par la diminution des budgets militaires, les vœux sont multiples. Au chapitre économique, une préoccupation revient régulièrement. Elle concerne le fossé qui ne cesse de se creuser entre les plus riches et les plus démunis. Avec sa baguette magique, certains viendraient en aide aux workingpoors, d’autres inverseraient les rôles pendant quelques mois, les pauvres devenant riches, les riches étant confrontés aux difficultés du quotidien. Et puis les plus altruistes souhaitent davantage de joie à ce peuple suisse qui est plutôt chanceux au regard des conditions de vies des habitant-e-s d’autres régions de la planète. Et vous, avec une baguette magique, que feriez-vous évoluer dans ce...

Rencontre avec Céline Renaud

par le 16 Oct, 2015 dans Les rencontres de Sylvie, Nouvelles | 0 commentaire

  Jeanmichel Capt et Céline Renaud ont décidé de réinventer la lutherie au 21ème siècle en proposant la musique sur de véritables instruments qui transforment le son en musique ! Une « Dégustation de son » qui fait vibrer l’âme.

Complexité et paradoxe : vices et vertus des décisions politiques

par le 15 Oct, 2015 dans Nouvelles, Politique | 2 commentaire

« La plupart des problèmes ont des solutions très simples. L’ennui, c’est que ces solutions ne résolvent pas le problème, mais l’aggravent éventuellement. » On attribue cette boutade à Einstein, elle décrit à merveille un des problèmes de la politique. En effet, il est parfois plus aisé de se faire élire sur la base d’un discours simpliste et musclé, mais qui ne fait en fin de compte qu’empirer les choses. Mais qu’en est-il des électeurs et électrices ? Intelligentes, ces personnes ne devraient-elles pas être capables de déjouer le subterfuge ? Deuxième inconvénient: les effets des solutions simplistes ne se manifestent souvent qu’à long terme lorsqu’aura joué le principe « more of the same » (plus de la même chose) un certain nombre de fois. Ça coule de source : si cette solution si simple et si convaincante n’a pas déployé ses effets résolutifs du problème, c’est qu’on ne l’a pas appliquée suffisamment bien, suffisamment fort ; il faut en remettre une couche. Et ainsi, à force de vaines gesticulations, de cataplasmes sur des jambes de bois, le problème, éventuellement bénin, finira par devenir un problème grave. Mais cet inconvénient n’est pas un mal pour tout le monde : le ou la politicien-ne en question pourra toujours revendiquer une application encore plus rigoureuse de sa solution simpliste. Le problème est que les effets des solutions simplistes ne deviennent manifestes que sur le long terme ; or la mémoire courte est l’amie de la politique simpliste. Si on veut vraiment résoudre les problèmes, il ne faut pas avoir peur ni de la complexité, ni d’un discours un peu plus exigeant au niveau intellectuel pour les électeurs et électrices. Les « Y a qu’à » finissent toujours par coûter très cher. Ne doutons pas de l’intelligence des électeurs et électrices pour le comprendre. Un exemple : le problème des drogues qui nous occupe depuis les années qui ont suivi 1968. Au début, il y avait le cannabis; pas forcément bon pour la santé, il est néanmoins moins nocif que l’alcool et le tabac, mais porteur d’une culture de contestation qui remet en cause les valeurs de notre société. La solution simpliste : réprimons le cannabis et ses producteurs/usagers. Cette « solution » a fait les choux gras du crime organisé qui prend toujours le relais d’une distribution légale mise hors-jeu, c’est une constante historique. Les criminels ont ensuite graduellement misé sur des drogues de plus en plus dures et nocives, qui créent une dépendance toujours plus rapide… chaque spécialiste en marketing vous dira qu’il faut bien entretenir son marché. Cinquante ans plus tard, la dépénalisation ou la légalisation seraient également des solutions simplistes. Ce qu’une simple solution répressive a surtout empêché, c’est le dialogue social sur les valeurs. Elle a marginalisé une partie de la population intelligente mais critique. Ce sont ces effets à long terme que nous payons encore aujourd’hui. Les résultats de ce désastre se comptent en milliards de coûts sociaux, en dommages directs et dans des effets néfastes au bon fonctionnement de la société. Et seule la plus petite partie est chiffrable, le reste étant de l’ordre des nuisances qualitatives et stratégiques qui nous donneront encore du fil à retordre pendant plusieurs décennies. Il est difficile d’éradiquer les mafias qui chercheront d’autres domaines d’activité une fois un problème véritablement résolu. Elles ne manqueront pas de se jeter sur d’autres opportunités que les politicien-ne-s vont sans doute créer. Et le manque d’un indispensable dialogue social et politique sur les valeurs ne cesse d’empoisonner le débat politique. Le besoin est là d’expression, d’écoute, de dialogue, de rencontres, un espace peuplé d’idées en perpétuel devenir pour créer un futur ensemble.  Si ce besoin est évident d’agora où le dialogue social peut évoluer, le manque n’est toutefois pas perdu pour tout le monde, bien au contraire. Toute une génération de politicien-ne-s vit encore aujourd’hui sur le « capital-problèmes » en essayant de récidiver avec des dynamiques semblables sur d’autres problèmes… encore petits pour le moment. Citons ici le débat nourri du Grand Conseil du Canton de Vaud pour « cadrer » l’alcoolisation massive des jeunes. La protection par l’interdiction est une tentation récurrente. Le débat a principalement porté sur la pertinence de l’interdiction et les types d’alcools concernés. Pour éviter la biture express des jeunes, la vente à l’emporter d’alcool fort et de bière est désormais interdite dans tout le canton de 21h à 6h du matin. Dans la capitale du Canton, prioritairement touchée par le problème de « biture express des jeunes », l’interdiction s’accompagne de l’entrée en fonction de six correspondants de nuit dont le rôle est de désamorcer par le dialogue les conflits durant les nuits lausannoises. Il n’empêche que la répression couvre tout le canton et que l’opportunité de dialogue reste bien ténue. En revenant à la question initiale, nous constatons donc un paradoxe : ce qui apparaît au fil des lignes comme un cercle vicieux est en réalité un cercle vertueux pour beaucoup de politicien-ne-s. Ce sera le cas de celles et ceux qui vivent de ces problèmes qu’ils confronteront à l’exclusion et à la répression sans vouloir les résoudre… Car une vraie solution serait pour eux la perte d’une vache à lait. Avant de glisser son précieux bulletin de vote dans l’urne en faveur d’un-e candidat-e ou d’un-e autre, il vaut la peine de se demander s’il ou elle apporte des solutions ou s’il ou elle fait partie du problème. Pour répondre à cette question trois réflexions peuvent aider : Cette personne est-elle capable et désireuse d’analyser et de comprendre des problèmes complexes ? A-t-elle les capacités et la détermination de promouvoir...

Rencontre avec Sylvie Villa, auto-interview

par le 14 Oct, 2015 dans A propos, Les rencontres de Sylvie, Nouvelles | 0 commentaire

Sylvie Villa à Berne. Les questions que vous vous posez, je me les suis posées de vive voix, sous forme d’auto-interview. Certains thèmes sont approfondis sur la page politique de ce site.

Rencontre avec Jordi Montserrat

par le 12 Oct, 2015 dans Les rencontres de Sylvie, Nouvelles | 0 commentaire

  Propulser entrepreneurs et startups vers le succès est la mission de Jordi Montserrat, le directeur de venturelab et co-directeur de Venture Kick. http://www.venturelab.ch http://www.venturekick.ch

Pour Sylvie Villa, l’écologie passe par le détachement

par le 10 Oct, 2015 dans A propos, Nouvelles | 0 commentaire

Le parcours personnel de Sylvie Villa l’a trimbalée de famille d’accueil en famille d’accueil (voir autobiographie) l’obligeant à changer souvent de ville, voire de pays. Si sa faculté d’adaptation s’est développée, c’est à cette période également que son détachement vis-à-vis des choses matérielles a pris racine. Une valise garnie de quelques vêtements était alors son seul bagage. Alors qu’elle était responsable du domaine des sciences de l’ingénieur-e à la HES-SO, un ensemble de filières qui couvrait plus de vingt bachelors et masters et concernait déjà plus de 3’000 étudiant-e-s, Sylvie Villa attirait l’attention de ses étudiantes sur leurs responsabilités. « Nous, ingénieur-e-s, faisons un métier extraordinaire. Nous apportons des solutions à des problèmes de société en réalisant des produits et des services. Pour moi, tout-e ingénieur-e doit se poser des questions quant à l’impact de son activité sur la société » précise-t-elle. Il est vrai que nous sommes aujourd’hui engagés dans des échanges à l’échelle mondiale et ce, de manière irréversible. « Mais lorsqu’un produit part de Chine et passe par l’Angleterre et la Hollande avant d’arriver chez nous, qu’on nous annonce que c’est pour minimiser les coûts, je me demande jusqu’à quand nous pourrons continuer à réfléchir ainsi » s’interroge Sylvie Villa. Dans ses cours, elle développe le sens critique de ses étudiants et étudiantes et place l’écologie au centre de ses préoccupations. La famille de Sylvie Villa a longtemps vécu avec très peu de moyens. La salle à manger fait également office de chambre pour ses quatre enfants. Les produits de saison garnissent la table familiale où la viande ne trouve qu’occasionnellement sa place. Les transports se font essentiellement en train, les ampoules sont de la plus récente génération et sont donc économes en énergie. Ce que Sylvie Villa prône aux futur-e-s ingénieur-e-s, ce qu’elle préconise dans le domaine politique, elle le vit d’abord au quotidien, même si le discours sur la décroissance est encore difficile à tenir. Pour elle, il s’agit de partager équitablement, et à l’échelle mondiale, tout ce qui peut être produit, sans oublier de respecter l’intégrité de la biosphère. Idéaliste Sylvie Villa ? Peut-être. Mais ce qui est sûr, c’est que pour elle, ce ne sont pas les biens matériels qui font le...