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Rencontre avec Dominik Frikart

par le 7 Oct, 2015 dans Les rencontres de Sylvie, Nouvelles | 0 commentaire

Dominik Frikart affectionne particulièrement les relations humaines à travers le contact personnel et l’écoute. Amour du prochain, grande compassion, ouverture et respect de l’autre sont les valeurs et les dons qui le caractérisent.

Améliorer l’intégration sociale et professionnelle

par le 5 Oct, 2015 dans Nouvelles, Politique | 0 commentaire

Bien chers tous, bien chères toutes, Cette troisième missive vient vous parler d’intégration sociale et professionnelle. Vous trouverez sur mon site un article consacré à l’intégration intelligente, illustré par la vidéo de ma rencontre avec Philippe et Whethee, un couple mixte, marié depuis 20 ans, mais qui subit pourtant encore les regards suspicieux. La Suisse, au cœur de l’Europe, se targue d’être une nation de trois cultures, même quatre avec le romanche. Et quoi qu’on en dise, l’intégration s’est plutôt bien faite chez nous : par le travail, les associations, les clubs sportifs, l’école… et les histoires d’amour, comme celle de Whethee et de son mari. Seul 1 mariage sur 3 implique 2 Suisses, le deuxième se fait entre 1 étranger et 1 Confédéré, le troisième entre deux étrangers. Comment transcender repli et crainte ? Quels remèdes y apporter ? Mon expérience de «permanence (bureau ouvert)» à la Haute École d’Ingénierie et de Gestion du Canton de Vaud (HEIG-VD) m’a démontré que l’écoute est un premier pas important vers la résolution des problèmes. Lors de mes trois premières rencontres spontanées avec les électeurs et électrices dans des cafés-restaurants du Canton, le même constat s’est imposé. Les personnes qui sont dans une situation difficile, celles pour qui chaque centime compte, celles qui vivent en dessous ou à la limite du seuil de pauvreté ne comprennent pas, ne peuvent pas comprendre que des réfugiés ou des demandeurs d’asile soient aidés comme elles ne le seront jamais. Elles ont un sentiment d’injustice, certes, mais elles ont d’abord et surtout l’impression d’être laissées pour compte. S’il est nécessaire de venir en aide à certaines minorités, s’il est vital de corriger certaines inégalités, il vaut aussi la peine d’aller à la rencontre de représentant-e-s de cette majorité qui souffre d’être silencieuse. Le besoin de parler est flagrant, le besoin d’être écouté. Créer des vocations techniques au féminin Il est vital de corriger certaines inégalités. Parmi les inégalités les plus criantes, celles qui touchent les femmes, encore trop souvent obligées de faire un choix entre famille et vie professionnelle. LYVA, l’entreprise que j’ai récemment créée, se donne comme mission d’accélérer la mise en œuvre de nouveaux modèles de travail qui permettront de pallier cette inégalité. Dans un premier temps, LYVA se voit confier un mandat important dans le cadre du programme #bepog – be part of the game pour faire naître des vocations féminines pour les métiers techniques. Un article complet se trouve sur mon site. Il détaille les principes et le déroulement de la mesure Technique au féminin – Ambassadrices pour les plus jeunes, soutenue par les cantons membres d’arcjurassien.ch (Berne, Vaud, Neuchâtel et Jura). Mais pour le mener à bien, j’ai besoin de vous, femmes actives professionnellement dans les métiers techniques. Si vous avez une formation dans ce domaine, du CFC au doctorat (formation éventuellement en cours), vous êtes toute désignée pour devenir une ambassadrice pour les plus jeunes. N’hésitez pas à me solliciter pour toute information complémentaire ou pour connaître les conditions d’inscription. Les futures polymécaniciennes, électroniciennes et autres cheffes de chantier vous remercient par avance. Ce mandat me tient particulièrement à cœur. Durant ces 15 dernières années j’ai créé des événements et programmes pour encourager les jeunes femmes à s’engager dans des formations et professions techniques et scientifiques. J’ai crée le magazine, puis le site internet « ingénieuse.ch », ainsi que l’Année préparatoire Future ingénieure afin d’encourager les jeunes filles à découvrir les métiers de l’ingénierie. Ce mandat s’inscrit donc dans la parfaite continuité de mes convictions profondes. Pour parvenir à porter vos voix à Berne, j’ai besoin de votre aide et de votre soutien. Vous pouvez partager dans votre profil Facebook les vidéos et/ou annonces postées sur ma page communautaire afin de les faire connaître à votre propre réseau. Vous pouvez venir sur mon site personnel pour approfondir le sens de mon engagement et y déposer également vos commentaires. Je suis reconnaissante de ceux reçus de Walter Muller, de Sophie Gällnö et de Jacques Neirynck. Merci aussi à celles et ceux d’entre vous qui m’ont écrit suite aux premières Newsletters. Peut-être souhaitez-vous attirer mon attention sur un sujet que vous aimeriez que je porte à Berne pour vous ? Je me permettrai de vous revenir dans quelques jours, pour que le 18 octobre vous puissiez me donner votre voix en toute connaissance de cause. Très cordialement Sylvie Villa PS : Si vous souhaitez prendre connaissance de mes précédentes newsletters, rendez-vous sur mon site personnel et cliquez sur l’onglet «Espace média», Accès aux...

Rencontre avec Louiza

par le 2 Oct, 2015 dans Les rencontres de Sylvie, Nouvelles | 0 commentaire

http://sylvievilla.ch/wp-content/uploads/2015/10/SYLVIE_Louiza_V2.mp4 Louiza est illustratrice indépendante depuis huit ans. Après trois ans à Paris et un court séjour à Vevey, elle vit et travaille à Lausanne, là où elle a étudié le graphisme plus jeune. http://blog.louiza.ch/ Elle a ouvert un blog Oui, féministes pour mettre en avant une pensée positive par rapport au féminisme. Et pour l’actualité électorale, elle a accepté de compter parmi les 10 ambassadrices qui soutiennent Objectif-10, 10 vaudoises pour les fédérales, car elle soutient de manière générale tout projet visant la parité....

Créer des vocations techniques au féminin

par le 1 Oct, 2015 dans Nouvelles | 0 commentaire

De quoi rêvent les filles ? De devenir maîtresse d’école, hôtesse de l’air, danseuse, coiffeuse, chanteuse, vétérinaire. Et pourquoi pas polymécanicienne, électronicienne, informaticienne, cheffe de chantier, architecte, chimiste ou ingénieure ? Parce que malgré quelques progrès, les mentalités n’ont que peu changé sur les métiers que l’on croit réservés aux jeunes filles. Parce que les stéréotypes ont la vie dure et que l’éducation ne favorise pas les vocations techniques au féminin. LYVA, l’entreprise que j’ai récemment créée, se voit confier un mandat dans le cadre du programme #bepog – be part of the game. Soutenu par les cantons membres d’arcjurassien.ch (Berne, Vaud, Neuchâtel et Jura), ce programme comprend un catalogue de mesures pour valoriser l’industrie et ses métiers techniques. Technique au féminin – Ambassadrices pour les plus jeunes est la mesure que je propose et vais mener à bien. Le principe en est relativement simple et ressemble à un mentorat de courte durée. Ambassadrices pour les plus jeunes veut créer une communauté de femmes en développant les contacts sur le terrain, communauté dont les échanges seront prolongés grâce à un groupe LinkedIn. Une journée de développement personnel est réservée pour les ambassadrices, le mardi 27 octobre, à la HE-Arc à Neuchâtel. Il s’agira pour ces femmes actives dans les métiers techniques, d’explorer leurs capacités à communiquer dans leur contexte professionnel, de prendre conscience des compétences qu’elles mobilisent pour atteindre les résultats visés et d’approfondir la technique du feedback de manière constructive. Nous discuterons du cycle féminin et de son intégration consciente, comme nouvelle stratégie au travail. Nous clarifierons les points de repère à transmettre aux jeunes filles. Côté jeunes filles, le programme commencera le vendredi 4 décembre par la visite d’une entreprise technique de la région de Bienne. Nous enchaînerons avec une soirée qui promet d’être animée : Martial Vout nous enseignera une méthode instinctive d’autodéfense. Quant au samedi 5 décembre, dans un cadre privilégié, nous interrogerons ensemble nos points de départ et nos envies, les messages et croyances qui nous ont portés ou qui au contraire nous ont limités. Les binômes seront également formés pour la phase suivante, celle de «Vis ma vie». Sur le principe de l’émission de télévision, «Vis ma vie» se déroulera sur un jour ou plus et permettra à la jeune fille de participer activement à la vie professionnelle de son ambassadrice, sur son lieu de travail. Une expérience qui devrait susciter des vocations. Le programme se terminera le samedi 19 mars 2016 par une matinée de clôture mémorable.   Pour mener à bien ce projet, j’ai besoin de vous, femmes actives professionnellement dans les métiers techniques. Si vous avez une formation dans ce domaine, du CFC au doctorat (formation éventuellement en cours), vous êtes toute désignée. N’hésitez pas à me solliciter pour toute information complémentaire ou pour connaître les conditions d’inscription. Les futures architectes, électroniciennes et autres cheffes de chantier vous remercient par avance. Ce mandat me tient particulièrement à cœur. Durant ces 15 dernières années, j’ai créé des événements et programmes pour encourager les jeunes femmes à s’engager dans des formations et professions techniques et scientifiques. Professeure à l’école d’ingénieur-e-s du Canton de Vaud au début des années 2’000, nommée ensuite Cheffe du département d’électricité et d’informatique, j’ai créé le magazine, puis le site internet « ingénieuse.ch », ainsi que l’Année Préparatoire Future Ingénieure grâce à laquelle plus de 150 jeunes femmes sont aujourd’hui dans l’ingénierie. J’ai également guidé des groupes de futures ingénieures dans des visites d’entreprises, offrant aux participantes l’opportunité de prendre du recul sur leur métier, leur place de femme dans une équipe technique et dans la société. J’ai su me faire accueillir par les CEO des entreprises visitées, par Madame la Conseillère Fédérale Doris Leuthard lors d’un voyage d’études en Chine ou encore par Son Excellence Monsieur Martin Aeschbacher, Ambassadeur de la Confédération suisse au Qatar, Monsieur le Consul Enrico Pianti et Son Excellence Prof. Sheikha Abdulla Al-Misnad, Présidente de l’Université du Qatar, lors d’un voyage d’études au Qatar. Pour tout renseignement complémentaire : Sylvie Villa – LYVA Route du Village 9 1453 Mauborget Tél : 079 249 21 46 e-mail :...

L’amour, vecteur d’intégration intelligente

par le 1 Oct, 2015 dans Nouvelles, Politique | 0 commentaire

En poursuivant mes rencontres, j’ai partagé un moment fort avec Whethee et son époux. Il est issu de deux vieilles familles genevoises, elle est née au Libéria. Ils sont mariés depuis 20 ans, sont les heureux parents de trois enfants. Pourtant, malgré ces 20 années de bonheur, les choses restent compliquées dans le regard des autres. «Quand vous êtes une femme noire qui épouse un Blanc, les gens pensent argent facile, passeport et ciao.» Si la belle-mère de Whethee a tout fait pour qu’elle se sente bien, les choses ont été plus complexes dans la famille africaine où le mariage de Whethee n’est toujours pas considéré comme un vrai mariage. Cette histoire en dit long sur les difficultés d’une intégration réussie. Pourtant, je suis persuadée que des solutions existent pour une intégration intelligente. N’oublions pas que la Suisse a été longtemps une terre d’émigrés. Au XIXème siècle, beaucoup sont partis en Amérique du Nord, en Amérique du Sud. Le mouvement s’est inversé au tournant du XXème siècle. La Suisse s’industrialise et devient prospère. Elle s’équipe, procède à de grands travaux, notamment pour améliorer la traversée des Alpes, le Gothard, le Simplon,… on a alors besoin de la main d’œuvre étrangère. À l’aube de la Première Guerre mondiale, la Suisse compte 15% d’étrangers. Ce qui est considérable pour l’époque. C’est dans l’entre-deux-guerres, alors que l’on craint notamment les retombées de la Révolution bolchévique, qu’apparaît la crainte de la surpopulation étrangère. On se dote d’une loi sur les étrangers, une loi restrictive. L’immigration ne recommence à croître qu’à partir des années cinquante pour atteindre aujourd’hui 23,8%.  Il serait intéressant de procéder à une analyse ADN de grande envergure de la population suisse. On y découvrirait que la plupart d’entre nous ont des origines françaises (c’est mon cas), allemandes, italiennes, et que les Helvètes qui n’auraient que des gênes des Waldstaetten sont une minorité. La Suisse, au cœur de l’Europe, se targue d’être une nation de trois cultures, même quatre avec le romanche. Et quoi qu’on en dise, l’intégration s’est plutôt bien faite chez nous : par le travail, les associations, les clubs sportifs, l’école… et les histoires d’amour, comme celle de Whethee et de son mari. Seul 1 mariage sur 3 implique 2 Suisses, le deuxième se fait entre 1 étranger et 1 Confédéré, le troisième entre deux étrangers. On constate en analysant les résultats de votations ayant un lien avec l’immigration et les populations étrangères que ce sont ceux qui sont le moins en contact avec les étrangers qui en ont le plus peur et que les grandes villes, où les communautés étrangères sont déjà importantes, sont plus ouvertes et moins sujettes au repli. Comment transcender repli et crainte ? Quels remèdes y apporter ? Mon expérience de «permanence (bureau ouvert)» à la Haute École d’Ingénierie et de Gestion du Canton de Vaud (HEIG-VD) m’a démontré que l’écoute est un premier pas important vers la résolution des problèmes. Lors de mes trois premières rencontres spontanées avec les électeurs et électrices dans des cafés-restaurants du Canton, le même constat s’est imposé. Les personnes qui sont dans une situation difficile, celles pour qui chaque centime compte, celles qui vivent en dessous ou à la limite du seuil de pauvreté ne comprennent pas, ne peuvent pas comprendre que des réfugiés ou des demandeurs d’asile soient aidés comme elles ne le seront jamais. Elles ont un sentiment d’injustice, certes, mais elles ont d’abord et surtout l’impression d’être laissées pour compte. S’il est nécessaire de venir en aide à certaines minorités, s’il est vital de corriger certaines inégalités, il vaut aussi la peine d’aller à la rencontre de représentant-e-s de cette majorité qui souffre d’être silencieuse. Le besoin de parler est flagrant, le besoin d’être écouté....