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Rencontre avec Sylvie Villa, auto-interview

par le 14 Oct, 2015 dans A propos, Les rencontres de Sylvie, Nouvelles | 0 commentaire

Sylvie Villa à Berne. Les questions que vous vous posez, je me les suis posées de vive voix, sous forme d’auto-interview. Certains thèmes sont approfondis sur la page politique de ce site.

Rencontre avec Jordi Montserrat

par le 12 Oct, 2015 dans Les rencontres de Sylvie, Nouvelles | 0 commentaire

  Propulser entrepreneurs et startups vers le succès est la mission de Jordi Montserrat, le directeur de venturelab et co-directeur de Venture Kick. http://www.venturelab.ch http://www.venturekick.ch

Pour Sylvie Villa, l’écologie passe par le détachement

par le 10 Oct, 2015 dans A propos, Nouvelles | 0 commentaire

Le parcours personnel de Sylvie Villa l’a trimbalée de famille d’accueil en famille d’accueil (voir autobiographie) l’obligeant à changer souvent de ville, voire de pays. Si sa faculté d’adaptation s’est développée, c’est à cette période également que son détachement vis-à-vis des choses matérielles a pris racine. Une valise garnie de quelques vêtements était alors son seul bagage. Alors qu’elle était responsable du domaine des sciences de l’ingénieur-e à la HES-SO, un ensemble de filières qui couvrait plus de vingt bachelors et masters et concernait déjà plus de 3’000 étudiant-e-s, Sylvie Villa attirait l’attention de ses étudiantes sur leurs responsabilités. « Nous, ingénieur-e-s, faisons un métier extraordinaire. Nous apportons des solutions à des problèmes de société en réalisant des produits et des services. Pour moi, tout-e ingénieur-e doit se poser des questions quant à l’impact de son activité sur la société » précise-t-elle. Il est vrai que nous sommes aujourd’hui engagés dans des échanges à l’échelle mondiale et ce, de manière irréversible. « Mais lorsqu’un produit part de Chine et passe par l’Angleterre et la Hollande avant d’arriver chez nous, qu’on nous annonce que c’est pour minimiser les coûts, je me demande jusqu’à quand nous pourrons continuer à réfléchir ainsi » s’interroge Sylvie Villa. Dans ses cours, elle développe le sens critique de ses étudiants et étudiantes et place l’écologie au centre de ses préoccupations. La famille de Sylvie Villa a longtemps vécu avec très peu de moyens. La salle à manger fait également office de chambre pour ses quatre enfants. Les produits de saison garnissent la table familiale où la viande ne trouve qu’occasionnellement sa place. Les transports se font essentiellement en train, les ampoules sont de la plus récente génération et sont donc économes en énergie. Ce que Sylvie Villa prône aux futur-e-s ingénieur-e-s, ce qu’elle préconise dans le domaine politique, elle le vit d’abord au quotidien, même si le discours sur la décroissance est encore difficile à tenir. Pour elle, il s’agit de partager équitablement, et à l’échelle mondiale, tout ce qui peut être produit, sans oublier de respecter l’intégrité de la biosphère. Idéaliste Sylvie Villa ? Peut-être. Mais ce qui est sûr, c’est que pour elle, ce ne sont pas les biens matériels qui font le...

La parité en chanson

par le 10 Oct, 2015 dans Nouvelles, Politique | 0 commentaire

C’est en chantant que le groupe Femmes PDC Vaud a ouvert la soirée des candidates vaudoises aux élections fédérales organisée le 16 septembre dernier par l’ADF-Vaud (association vaudoise pour les droits de la femme) et le CLAFV (Centre de Liaison des Associations Féminines Vaudoises). Une belle soirée de rencontre, de réflexion et de partage, sans parti pris 🙂 L’accord politique caricaturé par Xavier Gorce et mis ici en chanson a pour but de sensibiliser l’opinion publique à la question de la sous-représentation politique des femmes, et d’inciter activement les électeurs et électrices à glisser des noms féminins dans les urnes, à l’instar d’Objectif-10.ch, 10 Vaudoises pour les fédérales. Un premier article sur la chanson de Sylvie: faire campagne pour les femmes en chantant, a été mis en ligne le 28 août dernier. L’appel reste lancé 😉  ...

Réussir le tournant énergétique

par le 8 Oct, 2015 dans Nouvelles, Politique | 2 commentaire

Après Fukushima, la Suisse était, avec l’Allemagne, un des rares pays à avoir opté pour la fin de l’ère nucléaire. Les déclarations étaient courageuses et la détermination sans faille. Mais c’était sans compter avec la patience de l’industrie électrique qui en a vu d’autres. Lorsque le moratoire nucléaire a été déclaré en 1990, Michael Kohn, un des grands patrons des entreprises électriques déclarait « das sitzen wir aus » (on attendra que ça passe). Dans l’après Fukushima, l’industrie compte à nouveau sur l’oubli et sur l’érosion de la détermination; après quatre ans, il est vrai que la mémoire s’estompe, alors que la misère et les dégâts sur place n’ont que peu diminué. Pourquoi est-il si difficile de prendre un tournant pourtant décidé par le Conseil fédéral et le Parlement en 2011 déjà ? C’est probablement l’insuffisance à penser en termes « systémiques », c’est-à-dire en incluant dans la réflexion tous les aspects, directs et surtout indirects, qui influent sur une nouvelle situation. Je l’écrivais déjà il y a trois ans dans un article paru dans Le Monde économique, depuis rien n’a bougé. Ainsi, dans l’après-Fukushima a-t-on négligé les situations de rente de l’industrie énergétique, propriétaire de grandes structures de production et dépendante des réseaux à haute tension. Les réflexions des responsables ont de la peine à se réorienter afin d’imaginer des réseaux à moyenne et basse tension alimentés par une infinité de petites unités de production. Lobbyistes écoutés, mais essentiellement compétents en fonction des anciens paradigmes, ces responsables ont influencé la pensée des politiques qui, de leur côté, ne possédaient pas forcément les savoirs techniques suffisants pour développer leur propre vision alternative. C’est pour cette raison que les Smart Grids peinent à décoller alors qu’ils permettraient de résoudre nos problèmes énergétiques rapidement. Mais dans ce cas, l’industrie énergétique devrait se réformer en profondeur, ce qui n’est pas le vœu le plus cher ni du management ni des actionnaires. Là encore, j’ai eu l’occasion de l’écrire il y a trois ans dans un article pour Le Monde économique. Le sujet avait déjà été soulevé et traité par des spécialistes de la question lors d’Energissima 2011. La brochure qui en a résulté, « Energies renouvelables et Smart Grids : accélerer leur mise en œuvre pour garantir l’électricité, courant vital pour notre société », parle de l’aventure d’un moment, celui de découvrir le prix du courant nucléaire (4.- chf/kwh) si l’industrie électrique devait s’assurer contre les risques au même titre que tout automobiliste doit s’assurer en responsabilité civile. Aventure d’un moment aussi, car on anticipait déjà l’essoufflement de la détermination, le lobbying de l’industrie. Mais on y montrait aussi les chances pour un nouvel entrepreneuriat, pour la création de places de travail et pour le développement de technologies de pointe. Dans l’allocution d’ouverture de ladite brochure, je tenais le même discours que celui que vous êtes en train de lire. Rien n’a changé et je n’ai rien pu faire. C’est l’une des raisons qui m’ont poussée à accepter d’être candidate au National. Je voudrais ne pas redire les mêmes choses dans quatre ans, je voudrais faire avancer ce dossier, et beaucoup d’autres. Toutefois, chaque tournant technologique fait émerger des gagnants et pénalise ceux qui n’ont pas su s’adapter en temps voulu. Pas étonnant qu’ils essaient de freiner, quitte à bloquer un développement de société bénéfique, leurs intérêts étant plus importants de leur point de vue. On prévoit aujourd’hui que les énergies renouvelables représenteront 25% à l’horizon 2020, alors qu’il serait techniquement possible d’arriver à plus de 50% dans le même délai. L’Association Oui à la stratégie énergétique 2050 tient le même discours et propose des solutions pour que les emplois et les investissements restent en Suisse. Elle démontre que le rythme de la transition pourrait s’accélérer sans problème. C’est dans ce domaine qu’un-e politicien-ne se doit de développer une compétence suffisante pour comprendre les enjeux et les résistances et ainsi pouvoir fournir un « suivi coriace » pour transformer les énergies de résistance. Et pour celles et ceux qui comme moi possèdent ces compétences professionnelles, il faut mettre et remettre cent fois l’ouvrage sur le...